Noach

D.ieu donne instruction à Noa’h (Noé) – le seul Juste dans un monde en proie à la violence et à la corruption – de construire une grande arche (la tevah), faite de bois et enduite de bitume à l’intérieur et à l’extérieur, car un déluge va « détruire toute chair dans laquelle il y a un souffle de vie de dessous les cieux, tout ce qui est sur la terre périra ».

Noa’h entre dans l’arche avec toute sa famille et un couple – mâle et femelle – de chaque espèce animale.

La pluie tombe pendant quarante jours et quarante nuits et « il ne resta que Noa’h et ce qui était avec lui ».

Après cent cinquante jours, les eaux commencent à diminuer et l’arche se pose sur le mont Ararat.

Le dixième mois apparaissent les sommets des montagnes. Quarante jours plus tard Noa’h ouvre la fenêtre de l’arche et envoie un corbeau, puis une colombe.

À son deuxième envol, la colombe revient portant en son bec une feuille d’olivier.

La troisième fois, elle ne revient pas : « Noa’h écarta le plafond de l’arche et voici, la surface du sol était asséchée ».

D.ieu lui ordonne alors de quitter l’arche, d’en faire sortir les animaux et de repeupler la terre.

Noa’h construit un autel et y offre des sacrifices. D.ieu bénit Noa’h et ses fils et les avertit du caractère sacré de la vie : le meurtre est interdit ainsi que la consommation de la chair d’un animal encore vivant. Il établit Son alliance avec l’humanité et lui donne l’arc-en-ciel comme signe.

Noa’h plante une vigne et s’enivre du vin produit. Deux de ses fils, Chem et Yaphet, sont bénis pour avoir recouvert la nudité de leur père, dans sa tente. Le troisième, ‘Ham, est maudit pour « avoir vu » et « avoir raconté » la déchéance de son père.

Les descendants de Noa’h forment un seul peuple, à la langue commune, pendant dix générations. Puis ils défient D.ieu en construisant une grande tour qu’ils veulent symbole de leur invincibilité. D.ieu confond leur langage de telle sorte que l’un ne comprend plus l’autre. Ils abandonnent alors leur projet et se dispersent à la surface de la terre, se séparant en 70 nations.

La paracha s’achève avec la chronologie des générations qui vont de Noa’h à Avram (qui deviendra Avraham) et le voyage de ce dernier de Our-Kasdim à ‘Haran sur le chemin vers le pays de Canaan.

source: chabad.org