
Conditions d’autorisation pour consommer des plats cuits par les non-juifs- Les sushis
Conditions d’autorisation pour consommer des plats cuits par les non-juifs- Les sushis
Nous avons expliqué dans le passé ,de façon générale l’interdiction de consommer des plats cuits par un non-juif. Par exemple, si le non-juif a cuit une pomme de terre, il est interdit de la consommer, bien qu’il n’y a pas la moindre crainte de Cacherout de l’aliment, malgré tout, nos maîtres ont érigé un décret interdisant la consommation d’aliments cuits par un non-juif, pour les raisons citées dans la précédente Halacha.
Cependant, le Din selon lequel il est interdit de consommer des aliments cuits par les non-juifs possède 2 conditions, et en l’absence de l’une d’entre elles, il est permis de consommer les plats cuisinés par les non-juifs (lorsque tous les ingrédients et tous les ustensiles utilisés sont strictement Cacher).
Conditions de l’interdit de consommer des plats cuits par les non-juifs
1ère condition de l’interdit : Un aliment qui ne se consomme pas lorsqu’il est cru.
Par exemple, une pomme de terre, de la viande (pour la plupart des sortes de viande), du riz ou autre. Il est impossible de consommer tous ces types d’aliments sans les cuire, et par conséquent, il est interdit de les consommer si le non-juif les a cuits.
Mais un aliment qui se consomme même lorsqu’il est cru, comme des pommes, des carottes ou autre, que l’on a l’usage de consommer même sans cuisson, il est permis de les consommer même si le non-juif les a cuits, car toute chose qui se consomme lorsqu’elle est crue, n’est pas interdite à la consommation par cuisson du non-juif.
2ème condition de l’interdit : Un aliment digne d’être placé à la table d’un roi.
C’est-à-dire : seul un plat possédant une certaine importance, comme de la viande ou du poisson est concerné par le décret de nos maîtres interdisant les cuissons des non-juifs. Mais s’il s’agit d’un plat très simple, qui ne serait pas digne d’être présent à la table d’un roi, il est permis de le consommer, même s’il a été cuit par un non-juif.
Tout plat auquel il manque l’une ou l’autre de ces 2 conditions, c’est à dire, soit un plat qui est consommable lorsqu’il est cru, soit un plat qui n’est pas digne de la table d’un roi, est permis à la consommation même s’il a été cuit par un non-juif. Il n’est pas nécessaire que les 2 conditions soient réunies pour autoriser.
Dans la prochaine Halacha, nous citerons des exemples de plats qu’il est permis de consommer, même s’ils ont été cuits par un non-juif. (Choul’han ‘Arouh’ Y.D chap.113)
Cuissons des non-juifs – Les Sushis
Dans la précédente HALAKHA nous avons expliqué le décret de nos maîtres interdisant la consommation d’un plat cuit par un non-juif, et nous en avons expliqué les raisons., nous avons aussi expliqué qu’il existe 2 conditions à cet interdit, et en l’absence de l’une ou l’autre de ces conditions, il est permis de consommer les plats (strictement Cacher et cuisinés dans des ustensiles Cacher) cuits par un non-juif. La 1ère de ces conditions est le fait que si l’aliment est consommable même lorsqu’il est cru, comme des pommes par exemple, il est permis de le consommer même s’il a été cuit par un non-juif.
La 2ème de ces conditions est le fait que si l’aliment n’est pas digne d’être placé sur la table d’un roi, c’est-à-dire, s’il s’agit d’un aliment très simple, cet aliment n’est pas concerné par l’interdiction de cuisson par un non-juif.
Nous allons à présent apporter des exemples d’aliments qu’il est permis de consommer même s’ils ont été cuits par un non-juif.
Des châtaignes grillées
Il y a des pays – en particulier en Europe – où des non-juifs se tiennent à des coins de rue et font griller des châtaignes sur des braises qu’ils vendent ensuite dans des sachets en papier. La question est : Est-il permis de consommer de ces châtaignes ou pas ?
Puisque l’usage est de consommer ces châtaignes même lorsqu’elles sont crues, sans cuissons ni grillade, et tel est l’usage dans ces pays, par conséquent, il n’y a pas d’interdit de cuisson d’un non-juif sur ces châtaignes. C’est pourquoi, il est permis d’acheter ces châtaignes du non-juif et de les consommer, après les avoir vérifiées de toute présence de vers.
De même, il nous a été certifié par des Talmidé ‘Ha’hamim de France que l’on consomme là-bas ces châtaignes.